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Radio Antime est le chemin des droits des citoyens … une crise de confiance avec l’institution …

Chaque matin, lorsque j’écoute la radio jordanienne avec différentes fréquences, je remarque que les citoyens recourent à eux pour présenter leurs problèmes, comme s’ils étaient devenus le dernier recours pour obtenir des droits, ce qui reflète une crise claire de confiance avec les institutions officielles et leur incapacité à répondre.Ajouter une publicité

À une époque où il est supposé que les institutions officielles sont le premier incubateur de questions et préoccupations citoyennes, un phénomène remarquable est apparu en Jordanie, où la radiotert est devenue le moyen le plus rapide et le plus efficace d’obtenir des droits et de traiter les plaintes. Le citoyen qui frappe aux portes des ministères en vain, trouve dans un appel radio un moyen de pression qui réalise ce que les critiques répétées n’ont pas été en mesure de le faire. Cette réalité révèle une crise de confiance entre le citoyen et l’institution, et soulève des questions sur l’efficacité de l’administration publique, et la position des médias en tant que médiateur d’urgence, et non en tant que partenaire de soutien, dans une relation qui devrait être basée sur la transparence, la responsabilité et le service des personnes dans la dignité.
En Jordanie, il est devenu perceptible qu’un grand segment de citoyens a recours à la communication avec la radio, en particulier les stations de radio officielles et locales, pour présenter leurs problèmes et leurs préoccupations, après qu’il n’était pas possible de les résoudre par le biais de canaux officiels et institutionnels. Ce phénomène, qui s’est progressivement transformé en quelque chose de similaire à la culture générale, soulève des questions profondes sur la performance des institutions gouvernementales, l’étendue de son interaction avec les questions des citoyens, ainsi que sur la nature de la relation entre le citoyen et l’État.
Le disciple de la radio jordanienne, le matin et le soir, note le grand nombre d’appels reçus par le présentateur de citoyens qui se plaignent de divers problèmes, allant des problèmes d’infrastructure, des transactions officielles retardées, rejetant les demandes injustifiées, les griefs d’emploi, les interruptions d’eau ou d’électricité et d’autres problèmes quotidiens. Le paradoxe remarquable est que ces problèmes, qui sont souvent chroniques ou remontent à des années, sont traités rapidement, dès qu’ils sont diffusés à l’antenne, car les autorités officielles engagent une action immédiate, et parfois en quelques heures, pour résoudre le problème ou communiquer avec le citoyen qui a une plainte.
Ce comportement soulève des questions fondamentales: pourquoi le citoyen a-t-il besoin d’atteindre la radio ou les médias pour entendre sa voix? Et pourquoi les cercles officiels sont-ils retardés à l’exécution de leur devoir jusqu’à ce qu’ils soient gênés dans les airs? Les émissions sont-elles devenues un outil de pression efficace pour les institutions officielles plus que les cadres administratifs traditionnels? Cette preuve est-elle que les institutions de l’État ne répondent que sous la pression des médias et de l’opinion publique?
En profondeur, ce phénomène reflète une crise de confiance mutuelle entre le citoyen et l’institution. Le citoyen, après avoir perdu espoir de répondre à sa demande ou à sa plainte par des canaux de routine, a recours aux médias en dernier recours, se rend pleinement compte que la voix qui n’est pas entendue à l’intérieur des murs officiels peut trouver une résonance à travers l’éther. Ici, les caractéristiques d’une lacune dans la justice administrative, la transparence et la gouvernance rationnelle sont claires. Le citoyen ne veut pas plus que l’application et l’équité de la loi, mais il fait parfois face à une bureaucratie excessive, un manque de gravité dans le suivi, ou une indifférence par certains employés, ou des complications administratives injustifiées, qui le font se sentir marginalisé ou négligé.
D’un autre côté, cette interaction rapide des fonctionnaires après l’émergence de la question à la radio reflète un état de peur de l’opinion publique ou de la responsabilité des médias, plus que cela découle d’un engagement éthique ou administratif envers leurs responsabilités. Lorsque le problème est présenté en public, les institutions cherchent à polir leur image et à protéger leur réputation, à se déplacer rapidement et à envoyer des délégations ou à émettre des données, et à fournir des solutions qui n’étaient pas disponibles avant de diffuser l’affaire. Cela expose la disparité dans le traitement des mêmes problèmes lorsqu’elle est présentée par des méthodes administratives ou lorsqu’elle est présentée dans les médias.
Mais le plus dangereux est que ce mécanisme se transforme en quelque chose de similaire au système alternatif, de sorte que le citoyen estime que la solution ne vient que par les médias, et cesse de revoir directement les autorités compétentes, ce qui affaiblit la confiance dans les institutions et améliore la logique de la pression des médias comme un outil pour une prise de droits, au lieu que les médias soient conscients et partenaires de l’espère. Cela peut entraîner l’épuisement des énergies des médias dans le traitement des plaintes individuelles, au détriment de la gestion des questions générales et majeures qui nécessitent une discussion en profondeur et des enquêtes sur la presse.
Ce phénomène place les médias devant un défi moral, car il est demandé de se transformer en une plate-forme de plaintes quotidiennes, ce qui pourrait submerger son rôle éclairant, éducatif et de supervision. Avec le temps, un stéréotype est que les stations de radio sont l’alternative à l’État, qui est inquiétant et indique un défaut structurel dans le système de service public.
Pour aborder ce phénomène, un examen sérieux des systèmes administratifs et des méthodes de communication au sein des institutions publiques doit être effectué. Les bureaux de la fonction publique doivent être effectués, les procédures sont simplifiées, l’employé Shorten est tenu responsable, la qualité des services est surveillée et le citoyen bénéficie de canaux professionnels clairs pour suivre ses transactions et soumettre ses plaintes sans avoir besoin de radio ou de médias. Chaque plainte médiatique doit également être considérée comme une indication de la faiblesse administrative interne, pas seulement un événement d’urgence.
En fin de compte, la capacité des institutions à restaurer la confiance des citoyens n’est pas réalisée grâce à des solutions instantiales et des relations publiques, mais plutôt en consolidant la culture du service, en comptabilité, en respectant la dignité du citoyen et en consacrant la transparence en tant que valeur institutionnelle, pas en tant que logo médiatique. Le citoyen ne cherche pas de privilèges, mais ses droits fondamentaux, et si ces droits ne sont accordés que par l’éther, nous sommes confrontés à une crise qui nécessite un stand national sérieux pour corriger la relation entre l’État et ses enfants.

* Professeur d’études stratégiques à l’Al -Hussein Bin Talal University

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