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Négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis d’Amérique: entre …

Malgré le dialecte silencieux que les médias promeuvent en Iran et aux États-Unis d’Amérique sur les négociations en cours, ce qui se passe dans les coulisses porte une image complètement différente. Trois tours de négociation qui n’ont pas réussi à supprimer les obstacles, et le report du quatrième tour reflète une pierre d’achoppement claire causée par des différences fondamentales difficiles à surmonter par les seuls déclarations diplomatiques. La crise n’est plus liée au programme nucléaire iranien, mais elle est devenue une bataille complète sur l’influence régionale, les règles de dissuasion et un passé de manque de confiance mutuel qui est difficile à surmonter facilement.Ajouter une publicité
Au milieu de cette scène, Israël joue le rôle de l’adversaire le plus potentiel de tout accord possible et travaille dur pour empêcher tout rapprochement entre l’Iran et les États-Unis d’Amérique. Le Premier ministre du gouvernement israélien (Benjamin Netanyahu) ne cache pas ses efforts pour pousser la région vers une confrontation directe avec l’Iran, utilisant le discours nucléaire iranien comme excuse malgré son pays possédant des capacités nucléaires qui ne sont soumises à aucun contrôle international. Dans les déclarations précédentes, il n’a pas hésité à menacer l’utilisation d’armes nucléaires contre l’Iran depuis la plate-forme des Nations Unies, avant que son bureau ne rétracte ces déclarations. Cependant, le message a clairement atteint le fabricant de décisions iranien, qui est devenue considérée comme la préservation de ses capacités militaires et le réseau régional de l’alliance constitue le principal bouclier contre toute aventure militaire qu’Israël pourrait lancer ou soutenu par les États-Unis d’Amérique.
Pour sa part, l’Iran traite de son dossier nucléaire avec une prudence délibérée. Il a les capacités techniques qui le qualifient pour développer une arme nucléaire, mais il s’est jusqu’à présent abstenu de prendre une décision politique à cet égard. La vision iranienne dépend de l’idée d’atteindre la dissuasion en possédant des capacités, sans avoir besoin de l’activer dans la pratique. Cependant, l’Iran exige qu’il ne soit pas obligé de faire des concessions affectant sa sécurité stratégique ou affaiblir les documents de son pouvoir régional, considérant que tout accord ne sera acceptable que s’il garantit l’équilibre et le respect de sa souveraineté.
Dans les détails des négociations, l’écart entre les deux parties est toujours debout. Les États-Unis d’Amérique appelle l’Iran à démanteler une grande partie de son programme nucléaire, à arrêter l’enrichissement en interne, à permettre aux inspecteurs américains d’entrer, de réduire ses capacités de missile, de se débarrasser de son inventaire de l’uranium enrichi et d’ouvrir la voie à des entreprises américaines pour participer à leurs projets nucléaires, en plus de signaler un accord permanent qui ne fait pas de renouvellement. Quant à l’Iran, il exige une levée immédiate et complète des sanctions économiques, fournissant des garanties légales qui empêchent tout retrait américain à l’avenir, une compensation pour les pertes subies par l’économie iranienne, ainsi que l’arrêt des menaces militaires, l’ouverture à la coopération économique multilatérale et l’équilibre international qui n’affecte pas sa souveraineté. Bien que les États-Unis d’Amérique aient soumis certaines des propositions de flexibilité, telles que l’implication des entreprises occidentales et la transformation de l’accord en traité, l’Iran est très prudent envers toutes les obligations non écrites, sur la base de l’expérience de la retraite américaine de l’accord précédent.
Les pays arabes, pour leur part, suivent les développements de la négociation avec une grande prudence, en particulier dans la région du Golfe. Alors que certaines capitales voient que l’ignorance des rôles de l’Iran dans la déstabilisation de la stabilité régionale fait tout accord incomplet et insuffisant, d’autres pays, tels que l’Arabie saoudite, ont commencé à ouvrir des dialogues directs avec l’Iran, réalisant que les chemins calmes peuvent conduire à de meilleurs résultats qu’une tension continue. Cependant, des doutes restent dans les intentions de l’Iran et des États-Unis d’Amérique, ce qui conduit les pays arabes à poursuivre une politique d’appréhension.
Quant aux sanctions économiques, elle a laissé des implications majeures pour l’intérieur iranien, provoquant de graves crises vivantes, mais sans réussir à changer les positions politiques de l’Iran. L’Iran a eu recours à la politique de «résistance à l’économie», à s’appuyer sur ses partenariats avec la Chine et l’Union russe, et a largement réussi à réduire les effets du siège à travers de multiples alternatives. Cependant, la pression populaire croissante met la direction iranienne devant un véritable défi qui fait de la levée des sanctions une nécessité qui transcende les comptes politiques aux exigences sociales et économiques urgentes.
D’autres joueurs internationaux sont moins importants dans cette scène. La Fédération de Russie considère l’Iran comme une composante charnière face à l’hégémonie occidentale. D’un autre côté, la Chine considère l’Iran comme un partenaire économique stratégique dans le cadre de l’initiative Belt and Road. En ce qui concerne l’Europe, en particulier la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, il estime que son rôle est devenu marginal, bien que ses entreprises soient affectées par les sanctions des États-Unis d’Amérique plus que d’autres. Par conséquent, l’Iran essaie de rassurer tout le monde par le biais de visites mutuelles et d’offres d’investissement, dans le but de redistribuer les opportunités de partenariat plutôt
En fin de compte, l’essence des négociations ne se limite pas aux aspects techniques du programme nucléaire, mais plutôt à un test des forces, de l’influence et de la souveraineté dans une région qui vit sur l’impact des crises. La voie à un accord final est encore pleine d’obstacles, mais il n’est pas impossible, à condition que la volonté politique soit disponible auprès de toutes les parties, ainsi que des garanties légales qui empêchent la répétition du scénario d’effondrement précédent. Plus la période d’attente est longue, plus le coût de l’impasse de la région, qui est attendu avec impatience: l’accord à venir est-il une passerelle d’une véritable stabilité, ou tout simplement une trêve temporaire sur la voie du conflit qui ne se terminera pas bientôt?

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