Le Conseil de sécurité appelle à la fin immédiate des combats au sud du Soudan …

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé à la fin immédiate des combats dans l’État du sud du Soudan, où les batailles ont été renouvelées ces dernières semaines, dans une décision publiée jeudi et ont renouvelé une année supplémentaire pour déléguer la mission de maintien de la paix dans ce pays.
Dans sa décision, le conseil a appelé « toutes les parties au conflit et à d’autres autorités armées à arrêter immédiatement les combats dans tout l’État du Soudan du Sud et à s’engager dans un dialogue politique », ainsi qu’à mettre fin à la violence contre les civils.
Dans la décision, qui a été émise par une majorité de 12 voix et trois pays s’abstenant de voter (Russie, Chine et Pakistan), le Conseil de sécurité a en particulier exprimé ses préoccupations concernant des rapports parlant de « l’utilisation aléatoire de barils explosifs ».
Human Rights Watch a accusé l’armée au sud du Soudan d’avoir utilisé des avions pour jeter des bombes incendiaires sur des zones au nord-est du pays, dans un bombardement qui a tué des dizaines.
Le Soudan du Sud est un pays pauvre qui souffre de sécurité chronique et de troubles politiques, mais la reprise des combats dans l’État du Haut-Nil (nord) entre les forces fidèles à la présidente Salva Kiir et un autre fidèle à son rival Riek Machar, qui est le premier vice-président qui a été arrêté à la fin de la marche a fait craindre le déclenchement d’une nouvelle guerre civile dans le jeune État.
Dans sa décision, le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est étendu jusqu’au 30 avril 2026 le mandat de la mission de maintien de la paix des Nations Unies chargée de travailler pour se calmer et empêcher le retour de la guerre civile.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies est resté de la taille de cette force, c’est-à-dire au plafond de 17 mille soldats et 2101 policiers.
Dans sa décision, le Conseil de sécurité des Nations Unies a également exprimé sa « grande préoccupation concernant le retard » dans la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018, en particulier le report des élections pendant une période de deux ans, jusqu’en 2026, dans un mérite qui devait représenter la fin de la période de transition.
Au cours de la session, le chargement des affaires de l’ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Dorothy Xia, a été critiquée pour le gouvernement de transition du sud du Soudan, considérant que ce serait un ordre « irresponsable » qui lui a donné plus d’argent pour organiser les élections à la lumière de leur « échec ».
Xia a appelé la communauté internationale à « retirer le sud du Soudan du bord de l’abîme, y compris par la mission des Nations Unies au Soudan du Sud ». (Al -Nahar)